• Elle pose l’objectif de réduction d’émissions de CO2 pour 2030 d’au moins 50 % dont 3/4 à réaliser en Suisse.
  • Elle inscrit dans nos bases légales la nécessité de ne pas dépasser un réchauffement de 2 degrés.
  • Elle renforce la taxe CO2 incitative sur le mazout. 2/3 des recettes sont remboursées directement à la population, le reste est investi dans la transition énergétique.
  • Elle impose des normes d’émission de CO2 plus strictes pour les nouveaux véhicules importés, de sorte que d’ici 2030, ces véhicules émettront deux fois moins de CO2.
  • Elle introduit une taxe sur les billets d’avion et les jets privés. La moitié des recettes est redonnée cash à la population, l’autre moitié nourrit un fond climat, créé pour soutenir la transition énergétique et l’adaptation aux dérèglements climatiques.
  • Elle oblige la BNS et la FINMA à analyser et tenir compte des risques climatiques de leurs flux financiers

Partout dans la loi on pouvait aller plus loin, partout on devait aller plus loin, en particulier dans les secteurs des finances et des transports motorisés. Cette révision de la loi sur le CO2 n’est pas un pas de géant mais elle pose les jalons d’une politique climatique.

Refuser cette loi aujourd’hui serait irresponsable, ce serait perdre ses acquis. Mais ce serait aussi totalement illusoire de croire que cette loi répondra à elle seule à l’urgence climatique. Il faut donc la voter et sans attendre amorcer le pas suivant.