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Mais aujourd’hui, c’est bien l’impact écologique de la compétition qui suscite le débat. Dans ce format émetteur de gaz à effet de serre, les distances interpellent. «Je ne me suis pas penchée en détail sur cette affaire mais, à chaud, j’ai l’impression que la formule est aberrante. Certes, en éliminant le poste infrastructures, la charge financière devient beaucoup moins lourde pour les pays concernés. Cela évite également que ces derniers se retrouvent avec des stades ou autres constructions qui ne s’avèrent d’aucune utilité une fois l’événement terminé. Mais en matière de mobilité, c’est effrayant. En invoquant le fait que toutes ces villes sont reliées entre elles et qu’elles sont facilement atteignables par avion en peu de temps et à moindre coût, on promeut une Europe des fausses proximités. On est loin de la bonne réponse à donner aux grands défis écologiques qui nous attendent», estime Delphine Klopfenstein, conseillère nationale verte genevoise.