[GHI – 21 juin 2022] Souveraineté énergétique et contrôle des prix de l’énergie
Notre dépendance énergétique à l’égard des Etats autoritaires est dangereuse et la crise actuelle nous le rappelle une nouvelle fois. De toute urgence, nous devons prendre le problème à la racine, c’est-à-dire s’émanciper du pétrole et du gaz et accélérer le tournant énergétique. Pour préserver le climat bien sûr, notre porte-monnaie et notre cohérence vis-à-vis des valeurs démocratiques.
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En aucun cas, il ne faut céder à la facilité, à une subvention de l’essence. L’augmentation du prix des carburants est largement spéculative et alimente les caisses des groupes pétroliers. Il faut s’éloigner de la politique de l’arrosoir proposée par l’UDC qui est ainsi prête à soutenir financièrement les propriétaires du SUV. Il faut en revanche mettre en place des mesures ciblées, adaptées aux ménages qui en ont réellement besoin. Il s’agit par exemple adapter le calcul des prestations complémentaires, afin qu’il tienne compte des coûts plus élevés de l’énergie et des charges des locataires.
C’est aussi augmenter les subsides de l’assurance maladie pour soulager le budget des ménages ou développer les économies d’énergies: l’énergie la plus verte et meilleur marché reste celle que l’on ne consomme pas. Les transports publics doivent aussi devenir plus attractifs, avec des offres avantageuses.