Pour les écologistes, le sujet est «trop» émotionnel et mériterait d’être abordé de manière plus sereine. «Si plus de 70% des loups finissent par être tirés avec les décisions d’Albert Rôsti, c’est énorme!», déplore Delphine Klopfenstein Broggini. Pour le coup, la conseillère nationale (Verts, GE) estime que le Conseil fédéral ne joue pas avec le bon bouton. «Ces annonces font fi des mesures de protection des troupeaux. Or, dans les cantons qui ont mis en place de telles mesures, les attaques de loup ont chuté drastiquement. Cela a été fait dans les Grisons et ça marche », souligne-t-elle. Et de dénoncer «de grandes lacunes»: «Il n’y a pas de réflexion à long terme sur la cohabitation entre l’humain, ses activités et la nature sauvage.»

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