Et notre compromis est allé au-delà de notre position initiale de la commission du national. Nous avons fait un geste clair en direction du Conseil des Etats, un geste clair en direction de l’agriculture. Une ouverture est donnée pour une mise en réseau fonctionnelle des zones protégées et sur l’amélioration qualitative des aires de biodiversité existantes, et dans ce sens le droit agricole se serait pas atteint tandis que le rôle des villes et des agglomérations se renforceraient.

On peut donc dire que le nouveau projet tient compte des critiques du milieu agricole. Et on le sait pour de nombreuses organisations agricoles, la promotion de la biodiversité reste un pilier important de leur travail.

La nature est soumise à une forte pression, en Suisse tout particulièrement. Un tiers des espèces animales et végétales y sont éteintes ou menacées. L’extinction massive des espèces nous touche directement, nous les humains. Une action est nécessaire.

60% des insectes sont en danger ou potentiellement menacées
95% des prairies et pâturages secs ont disparu depuis 1900
40% oiseaux nicheurs sont en danger ou potentiellement menacées

Quand on parle de biodiversité, c’est qu’on désigne la diversité des espèces animales et végétales, des milieux naturels, ainsi que de leurs interactions. C’est la nature au sens large. L’effet qu’on appelle domino provoqué par la crise de la biodiversité, comme une réaction en chaîne dévastatrice, menace les bases de la vie. Nous devons trouver une solution ensemble. Et nous avons la chance de l’avoir ici sur la table.

Le comité d’initiative a d’ailleurs annoncé que ce projet pouvait constituer une base minimale pour un éventuel retrait de l‘initiative. Alors tirons tous à la même corde et trouvons un terrain d’entente.

Les Vert-e-s sont prêt-e-s à faire ce geste, je vous invite à le faire aussi.