Ce qui au contraire n’est pas achevé, c’est le potentiel de notre raccordement au réseau européen. C’est le cas notamment de la ligne ferroviaire Genève Lyon. La vétusté de l’infrastructure, l’état dégradé du matériel roulant ainsi que les cadences insuffisantes sont autant de points noirs sur le trajet. Pourtant la liaison est stratégique, elle relie la Suisse au sud-ouest de l’Europe.

Chaque jour une dizaine de trains assure une liaison directe et sans changement entre les deux villes entre 6h du matin et 19h. A titre comparatif, une trentaine de trains relient quotidiennement Zürich à Stuttgart ou Bâle à Mulhouse. Cette artère relie pourtant depuis 1858 Genève à Lyon via Bellegarde, Culoz, et Ambérieu. Son développement sans ligne directrice claire conduit aujourd’hui à une offre insuffisante et dégradée, ainsi qu’à une grande insatisfaction des usagères et usagers.

Le Conseil fédéral est-il aussi d’avis qu’une cadence horaire étendue de 5h à 23h aux gares de Genève et de Lyon est une exigence minimale alors que les deux villes sont respectivement les 2ème et 3ème villes les plus grandes de leur pays et séparées de 112 km ?

Le Conseil fédéral pourrait-il engager une réflexion sur l’investissement de matériel roulant sur cette ligne, de manière à assurer sa maintenance, voire son exploitation, en collaboration avec la France ?

Le Conseil fédéral est-il aussi d’avis que cette ligne est vétuste et que sa rénovation et son entretien servirait directement à la Suisse ?

Suivre le parcours de cet objet au Conseil national…