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L’Office fédéral de l’environnement la définit clairement :  » La Convention d’Espoo contraint la partie d’origine (Etat dans lequel un projet est prévu) à examiner les incidences environnementales d’un projet sur l’Etat voisin (partie touchée) et prévoit que la partie d’origine notifie au point de contact de la partie touchée tout projet susceptible d’avoir un impact transfrontalier préjudiciable important sur l’environnement. « 

Dans le Pays de Gex, la région la plus dense de France en matière de surface commerciale, un nouveau centre nommé  » OPEN  » de 50 000 mètres carrés devrait voir le jour. Le projet est situé sur une nappe phréatique affleurante en bordure d’une zone humide, récemment classée, une zone réservoir tampon pour les affluents de l’Allondon, cette rivière qui prend sa source dans l’Ain et se jette dans le Rhône au niveau de la Paine (GE). La bétonisation, soit des sols devenus imperméables, d’une telle surface a un impact direct sur l’alimentation de l’Allondon. La rivière a déjà été mise à mal par la présence de plusieurs golfes dans la région, arrosés par captage de son eau. Le vallon de l’Allondon, est une zone alluviale d’importance nationale pour la Suisse et risque de devenir un lit de cailloux.

En parallèle, avec ses 2000 places de parking, ce centre générerait le transit de plus de 10 000 voitures par jour soit jusqu’à 40 % d’augmentation de la circulation dans une région déjà saturée par le trafic motorisé.

Situé à deux kilomètres de la commune de Meyrin (GE), le projet a non seulement un impact direct sur la Suisse et Genève en particulier, mais aussi sur l’environnement naturel de cette région transfrontalière.