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Pour la conseillère nationale genevoise et verte Delphine Klopfenstein Broggini, à Berne depuis décembre 2019, comprendre le suisse allemand est un plus indéniable, même si on ne le parle pas: «Je dirais que le suisse allemand reste la langue de la grande majorité de la Suisse. Donc c’est une langue, qui est parlée, qui est vivante, de fait qui existe sous la Coupole.» En tant que Romande, elle tient à ce principe «pour revendiquer ma francophonie et défendre notre minorité: nous parlons français, nous autres francophones, mais le fait de comprendre l’allemand, c’est essentiel parce que 80% des débats et des discussions se font en allemand, voire en suisse allemand quand on est en off.»

Quel dialecte choisir?

Il semble pourtant impossible aux Romands d’apprendre le suisse allemand. «On peut l’apprendre à condition de s’immerger. Je pense que c’est une langue qui est accessible, très vivante. Mais c’est vrai que c’est une langue de l’intimité. Donc pour réussir, il faut passer un certain temps en proximité», souligne la Genevoise.