Mais ce retour au nucléaire reste de la musique d’avenir. Pour les débits résiduels, les Chambres doivent faire une pesée des intérêts entre les producteurs d’énergie hydraulique et les milieux de protection de la nature, à l’instar de la conseillère nationale Delphine Klopfenstein Broggini (V/GE), qui a plaidé en vain pour une meilleure protection. Dans un premier temps, le Conseil national avait suspendu les prescriptions en faveur des producteurs. Le Conseil des États a ensuite corrigé le tir, en laissant une libre appréciation au Conseil fédéral pour assouplir les prescriptions en fonction du marché ou en cas de menace de pénurie. Lundi, le Conseil national n’a gardé que la condition de pénurie. Conseiller fédéral en charge de l’énergie, Albert Rôsti a promis aux écologistes que lors de la mise en œuvre, les intérêts de la biodiversité seront pris en compte.

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