«C’est d’abord une question d’éthique, réagit Delphine Klopfenstein Broggini (Verts/GE). Quand on voit la difficulté qu’ont certains étrangers à obtenir l’asile dans notre pays, ce passe-droit dont profitent les plus riches est un fléau.»

Au niveau européen, l’idée d’en finir avec cette pratique fait son chemin. En Suisse, le plus dur sera toutefois de trouver une majorité au parlement. «Ce ne sera pas
évident, admet Delphine Klopfenstein Broggini. Mais l’actualité – avec l’invasion de l’Ukraine – devrait nous aider à créer une brèche chez des élus bourgeois.» Cette intervention à toutefois un autre objectif. «Ce que nous voulons, c’est susciter un débat public sur cette question.»