[LE TEMPS – 11 avril 2022] Trois politiciens suisses analysent le nouveau paysage politique français
Derrière la performance d’Emmanuel Macron, de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon, c’est la disparition des partis traditionnels qui aura marqué ce premier tour d’élection présidentielle. Olivier Français, Delphine Klopfenstein Broggini et François Cherix donnent leur regard
Lire l’intégralité de l’article du Temps…
Pour la conseillère nationale Verte genevoise Delphine Klopfenstein Broggini, «l’excellent score de Mélenchon, et donc le score très faible de tous les autres candidats de gauche, s’explique par un report de voix très net et un vote utile pour celui qui était le mieux placé dans les sondages pour espérer un reversement. Il fait un score énorme qu’il n’aurait pas pu faire seul, il bénéficie du réservoir d’autres candidats.» La présidente des Vert·e·s genevois·es ne pense donc pas que les Verts français aient trop d’inquiétudes à se faire pour leur avenir: «C’est clairement aux législatives, en juin, qu’on verra leur force et les dernières élections municipales françaises ont montré leur poids grandissant. Les Verts avaient cartonné au niveau des villes.» Yannick Jadot a-t-il été trop consensuel, comme le lui ont reproché certains écologistes plus radicaux? «Non, c’était un très bon candidat, il a eu un discours très clair qui sera porté dans la campagne des législatives. On peut aller plus loin bien sûr et cette campagne à venir va permettre de le faire.»