Si elle devait être acceptée, en quoi modifierait-elle les investissements de la BNS? La banque centrale pourrait alors «ne plus investir dans des entreprises qui émettent beaucoup de CO2, comme celles qui génèrent de l’électricité à partir de mine de charbon», répond Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale (Les Vert·e·s/GE) à l’origine de la démarche. Se priver de sources qui génèrent beaucoup de revenus, n’est-ce pas programmer des pertes qui mettraient en péril la banque? «Si la BNS prépare une sortie programmée de ses investissements dans les entreprises polluantes, elle peut anticiper la gestion de son portefeuille, reprend la Genevoise. Des études, notamment celle publiée par le professeur de finance à l’Université de Lausanne, Eric Jondeau, ont montré qu’elle pourrait réduire son impact carbone de manière considérable, à un coût très limité. A long terme, c’est une politique payante.»

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