[TDG – 24 janvier 2024] Le Conseil fédéral rabote à contrecœur les salaires minimaux
Contraint par le parlement, le gouvernement propose d’aligner les salaires les plus bas sur les conventions collectives de travail, souvent moins généreuses. La gauche est déjà prête à la bataille.
«Les patrons ont beau jeu de dire que tout se joue dans les CCT, contre Delphine Klopfenstein Broggini (Verts/GE). Et que les salaires minimaux doivent être discutés dans ce cadre. Mais ils ne sont pas toujours prêts à négocier. Une CCT n’est jamais acquise. Le salaire minimal genevois l’est. Il est acquis et ne se négocie plus. Il faut tout faire pour le maintenir.»
«Les branches concernées sont essentiellement féminines. Le salaire minimal sert aussi à sortir de l’impasse les travailleurs les plus précarisés, qui sont souvent des femmes.»
Pour la Genevoise, le salaire minimal n’est pas une attaque du partenariat social. «Ce n’est pas juste un coût supplémentaire pour les entreprises. C’est une assurance de stabilité et de qualité de vie pour les employés qui sert aussi les employeurs.» Et la conseillère nationale de noter que les femmes sont de nouveau les plus touchées par le projet de loi. «Les branches concernées sont essentiellement féminines. Le salaire minimal sert aussi à sortir de l’impasse les travailleurs les plus précarisés, qui sont souvent des femmes.»
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