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La Suisse va à nouveau demander à la France des détails sur son projet d’autoroute entre Machilly et Thonon-les-Bains. Interpellé par la Verte genevoise Delphine Klopfenstein Broggini, le Conseil fédéral a confirmé lundi n’avoir toujours «pas reçu les études et documents détaillés en lien avec les augmentations de bruit engendrées en Suisse», a-t-il répondu à la conseillère nationale – éléments «nécessaires afin de vérifier si le projet de nouvelle autoroute respecte la législation suisse en matière de protection contre le bruit.»

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Or le projet va de l’avant. Autorisé en décembre 2019, ce chantier à 200 millions d’euros vient de se mettre en quête d’un constructeur et concessionnaire, par le biais d’un appel daté du 21 février. «Ils avancent tête baissée, faisant cavalier seul, juge Delphine Klopfenstein Broggini. Je vais tenter d’établir avec l’Administration fédérale quels moyens s’ouvrent à nous pour faire suspendre ce projet d’arrière-garde. C’est clairement les rabattements par bus vers le Léman Express qu’il faut développer.»