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Les partisans des initiatives phytosanitaires, eux, sont forcément déçus. Mais la part importante de «oui» leur laisse quand même un peu d’espoir. «Je suis déçue, mais pas complètement surprise, lâche Delphine Klopfenstein, conseillère nationale Verte et membre du comité genevois de Pro Natura. Les deux initiatives, émanant de la société civile, n’étaient pas simples à faire passer sans soutien large des partis. Mais elles ont eu l’immense avantage de poser le débat. Dans la politique agricole fédérale, il faudra tenir compte de ces 40% de oui. Hélas, la campagne – dans laquelle le lobby agro-alimentaire a mis ses énormes moyens – a tourné à une question pro- ou antipaysans, alors que ce n’est pas le fond du problème.»