Lire l’intégalité de l’article sur le site du Courrier…

Quatorze ans après l’échec sur la gratuité, les jeunesses des partis de gauche veulent y croire, insistant sur la prise de conscience climatique beaucoup plus importante aujourd’hui. Mais ils et elles sont conscientes que le travail de conviction devra commencer au niveau de leurs formations mères. Si l’appui d’Ensemble à Gauche est acquis, les présidences du PS et des Vert·es font savoir que les positions devront être discutées. Delphine Klopfenstein Broggini, qui préside le parti écologiste, se dit à titre personnel peu adepte des «mesures arrosoirs», préférant «des mesures ciblées en fonction du porte-monnaie». Reste que pour son parti, la priorité est le développement massif des transports publics et de leur attractivité. «La gratuité est-elle le bon levier? Nous devrons en débattre. Le frein n’est pas tant le prix que la fréquence et le maillage du réseau.» Son homologue socialiste, Thomas Wenger, estime que tout l’enjeu sera d’obtenir des garanties que la baisse de recettes sera compensée par une hausse de la subvention de l’Etat. Il se félicite de l’initiative qui «va dans le bon sens» en réponse à l’urgence climatique et comme mesure sociale. RA