Pour la conseillère nationale Delphine Klopfenstein Broggini, qui suit le dossier depuis des années, cette réaction n’est pas surprenante. «La Suisse attend toujours que l’Europe légifère avant de se prononcer. C’est un manque de courage politique. Sans compter que notre pays compte des lobbies puissants dans la chimie, ainsi qu’un milieu agricole bien représenté au Parlement, souligne la verte genevoise, qui ajoute que «de plus en plus de paysans disent être inquiets, car ces substances toxiques appauvrissent les sols et tuent les pollinisateurs, ce qui n’est pas dans leur intérêt à long terme».

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