Le changement climatique est le plus grand défi auquel l’humanité est confrontée aujourd’hui, et la Suisse n’est pas épargnée. Elle devient toujours plus sèche, toujours plus chaude et en proie à des événements toujours plus extrêmes. Les gaz à effet de serre n’ont jamais aussi bien porté leur nom : la terre se transforme en serre, couverte par une chape de chaleur.

La responsabilité du réchauffement climatique incombe directement à l’activité humaine qui consomme encore et toujours d’énormes quantités de combustibles fossiles tels que le pétrole, le mazout, le gaz naturel ou le charbon. L’Agence internationale de l’énergie a d’ailleurs annoncé récemment que la demande mondiale de pétrole en 2023 s’acheminait vers son « niveau le plus élevé jamais enregistré », pour atteindre 102,2 millions de barils par jour. « La demande mondiale de pétrole atteint des sommets records, stimulée par les voyages aériens estivaux, l’utilisation accrue de pétrole (fioul) dans la production d’électricité et la montée en flèche de l’activité pétrochimique chinoise », explique l’Agence.

Dans l’immédiat, on peut recommander aux sportifs d’adapter leur entraînement, aux personnes vulnérables de rester chez elles et de fermer les volets. Mais face à ce spectacle, pas question de fermer les yeux. Il s’agit de rester lucide et d’apporter des solutions durables pour inverser la tendance. Ces solutions existent, elles sont à portée de main !

L’électricité renouvelable est l’énergie principale pour remplacer les fossiles. À travers la logique « à chaque toit son panneau solaire » ainsi que des programmes efficaces et performants d’économie d’énergie, on peut s’émanciper des fossiles. Développer le réseau ferroviaire avec des trains rapides et des trains de nuit dans toute l’Europe nous affranchit d’une mobilité aérienne déchaînée. La Suisse, numéro 1 du train dans le monde, a une carte à jouer ! Préserver la biodiversité/la nature, c’est se donner une assurance vie contre le dérèglement climatique.

Malheureusement, le parlement actuel est conservateur et n’est pas prêt à engager ce changement. Il faudra davantage de Vertes et de Verts au Parlement fédéral cet automne, pour donner une chance à un monde meilleur.