La commission des transports du Conseil des États veut réintroduire la formulation selon laquelle le remplacement des voies cyclables supprimées doit répondre à un « intérêt public manifeste ». Pour PRO VELO, cela est incompréhensible, car les voies cyclables devant être remplacées figurent déjà dans un plan officiel, et répondent ainsi par définition à un intérêt public.

Pour PRO VELO, il est important que le pouvoir législatif prenne au sérieux la volonté de l’électorat : en septembre 2018, ce dernier a accepté l’arrêté fédéral vélo avec plus de 74% de voix favorables. La nécessité de disposer d’aménagements sûrs et de liaisons directes est toujours plus grande alors que le nombre de cyclistes ne cesse d’augmenter. Le vélo a besoin de conditions-cadres attrayantes pour développer tout son potentiel.

Pour Delphine Klopfenstein Broggini, il s’agit maintenant pour le Conseil des États de corriger son vote et de s’aligner sur la décision du Conseil national, de manière à adopter la loi à la session du printemps. « La population suisse a voté il y a plus de trois ans en faveur de cette loi, elle doit être mise en oeuvre sans plus tarder ! ».