Au-delà du clivage partisan, Fabienne Fischer porte un discours axé sur l’honnêteté, l’intégrité et le respect des institutions, face à un candidat qui a menti à plusieurs reprises, a été déclaré coupable par la justice et pour qui il sera très difficile de créer des majorités à l’exécutif ou au parlement.

Sur le fond, Fabienne Fischer porte un discours vert, écologiste et de gauche, tout en montrant qu’elle sait être pragmatique et à l’écoute de toutes et tous, raison pour laquelle les soutiens associatifs et politiques se sont multipliés ces dernières semaines, et vont désormais des Jeunes Vert’Libéraux au Parti du Travail, en passant par l’Avivo et Pro Vélo. Ses propositions répondent à la crise sociale, climatique, sanitaire et économique que nous connaissons… tout en remettant le Conseil d’État sur de meilleurs rails!

Après un premier verdict de la justice qui l’a rendu coupable, les conclusions de l’ancien juge fédéral Fonjallaz qui a fait un rapport édifiant sur les dysfonctionnements graves de management, Pierre Maudet n’a plus rien à faire au Conseil d’Etat. Sa candidature a perdu toute crédibilité. Au-delà des calculs politiques, de la question éthique voire de la crise institutionnelle que son retour dans le collège engendrerait, il en va désormais de la sécurité des collaboratrices et des collaborateurs. Depuis Berne, les autres cantons ont les yeux rivés sur Genève car oui, l’affaire Maudet a été scrutée ailleurs en Suisse, tant les faits relatés et désormais reconnus par l’intéressé lui-même sont ahurissants et peu communs dans notre pays. « Pierre Maudet est perdu. Le seul programme de Pierre Maudet est désormais de faire réélire Pierre Maudet » comme le disait il y a quelques jours Robert Cramer. A cette arrogance et cet égocentrisme, il faut désormais dire stop en votant et faisant voter pour la seule vraie alternative: Fabienne Fischer.

Jusqu’en 2023, la gauche peut faire la différence au gouvernement sur trois grands chantiers: la question de l’environnement au sens large à travers notamment un plan climat ambitieux, l’avenir de l’aéroport et la lutte contre la précarité. Une empreinte forte de la gauche sur ces trois thématiques est nécessaire, alors que nous allons toutes et tous essayer de nous relever de cette crise sanitaire sans précédent. Nous devons être prêt·e à une réponse forte pour éviter que les erreurs commises par les majorités de droite à Berne et à Genève ne se reproduisent à l’avenir.

Sortons de la crise avec un redémarrage vert, solidaire et équitable !

Si Fabienne Fischer est élue dimanche prochain, le gouvernement comptera trois femmes en son sein, ce qui est encore trop rare en Suisse. Trois femmes au Conseil d’État, c’est véritablement un minimum dans un Canton qui s’affirme progressiste comme Genève.