En effet, de grandes entreprises, ayant leur siège en Suisse, bafouent au quotidien les droits de l’enfant. C’est le cas par exemple de négociants suisses qui font travailler 250’000 enfants dans les champs de coton au Burkina Faso.  Ou encore de la multinationale zougoise Glencore, premier producteur privé de cobalt au monde, qui exploite des enfants dans ses mines.

Les conséquences sur la santé et l’avenir de ces enfants, privés de leur enfance, sont désastreuses.

La Déclaration de Genève de 1924 affirme que « l’humanité doit donner à l’enfant ce qu’elle a de meilleur », reconnaissant des droits spécifiques aux enfants. Nous avons donc un rôle à jouer à Genève et en Suisse, alors que de nombreuses multinationales y ont leur siège, donc leur responsabilité juridique et morale. Ces entreprises doivent non seulement répondre de leur acte et réparer les dommages, mais cesser sans attendre ces pratiques abusives.