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De l’autre côté de la frontière, on partage ce constat. Le parti genevois des Vert·es, qui s’est déjà engagé contre le centre Open, réitère son opposition de principe à ce type de projets. «C’est une énorme bêtise d’ajouter encore un centre commercial dans une zone qui a déjà la plus haute densité de commerces de France. Nous combattrons ce projet synonyme de surconsommation et d’augmentation de la circulation», affirme Delphine Klopfenstein, présidente des Vert·es genevois·es. En sa qualité de conseillère nationale, elle compte déposer une interpellation début mai pour attirer l’attention de la Confédération sur ce projet frontalier. «Il existe une convention qui prévoit que lorsque des impacts environnementaux sont prévisibles dans une zone frontalière, le pays voisin doit être consulté. Même si ce texte ne comprend pas à proprement parler la construction de centres commerciaux, nous pouvons nous inspirer de cette disposition.»