Il existe aujourd’hui un vide juridique dans la répression des incitations à la haine basées sur l’orientation sexuelle. Ce qui signifie qu’actuellement, toute personne qui se rend coupable de diffamation contre des personnes homosexuelles, lesbiennes ou bisexuelles, ne peut être poursuivie par la justice. Cette lacune doit être comblée sans attendre.

Compléter la disposition actuelle du code pénal et étendre la lutte contre la discrimination raciale à la lutte contre la discrimination basée sur l’orientation sexuelle est une étape indispensable. Celle qui permettra de poser les jalons d’une société saine et respectueuse.

Il va sans dire que cette norme nécessaire ne fera malheureusement pas disparaître l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie ou la transphobie. Il s’agira, au-delà du 9 février, de continuer de militer pour les droits des personnes LGBTIQ*. Cela passera naturellement, entre autres revendications, par le mariage dit pour toutes et tous.