Malgré les nombreux signaux d’alerte, tous les projets visant à durcir le cadre légal ont jusqu’ici échoué. Dernière en date, l’initiative parlementaire déposée par la Verte vaudoise Léonore Porchet visant à interdire la récolte de signatures contre rémunération. Elle a été balayée par une majorité de la Commission des institutions du Conseil national en septembre 2023. Au lendemain des révélations de Tamedia, sa collègue Delphine Klopfenstein Broggini, conseillère nationale genevoise, revient à la charge. Elle déposera ce jeudi avec son parti un texte similaire qui sera traité en Commission des institutions. «On reste convaincus qu’il y a un lien direct entre la rémunération des signatures et la falsification», avance l’élue écologiste, espérant qu’une nouvelle majorité puisse se former. «Face à un tel scandale, il faut une réaction forte. Notre démocratie n’est pas à vendre.»

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