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«Lisez les rapports, confrontez-vous à la réalité», a répondu la Verte tessinoise Greta Gysin. Pour le Vert neuchâtelois Fabien Fivaz, la lecture des études du GIEC doit au contraire inciter les élus à aller «plus loin et plus vite». Sa collègue de parti, Delphine Klopfenstein Broggini, a tenté d’avancer à 2040 la date de sortie de la consommation d’énergies fossiles. En vain. «La politique climatique du parlement est au point mort. C’est inquiétant», a conclu la Genevoise après le vote final. Les Vert·e·s considèrent en effet que le contre-projet affaiblit trop une initiative dont le texte avait pu être qualifié d’extrémiste il y a cinq ans mais que la réalité du réchauffement rend aujourd’hui à peine suffisant. La majorité de droite du National a prévalu. «L’initiative ne bénéficiera pas aux glaciers. Elle instaure simplement une nouvelle interdiction», a critiqué Sidney Kamerzin (Centre/VS).