La bonne nouvelle, c’est la vitesse à laquelle le Conseil fédéral est allé dans cette nouvelle révision de la loi sur le CO2. La mauvaise, c’est que cette révision partielle reste largement en-dessous des objectifs que devraient être les nôtres vu l’urgence climatique. Les écueils sont évidemment le manque de mesures concrètes, notamment pour le secteur aérien, que l’on se mettrait à subventionner indirectement pour autant qu’il utilise du carburant propre… alors qu’il nous faudrait plutôt investir dans les alternatives à l’aérien (trains de nuit, trains à grande vitesse inter-métropoles, etc.). Soyons lucides : la technologie et l’incitation ne suffiront pas à elles toutes seules à répondre à l’urgence climatique.