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«On observe encore le problème du loup avec la seule lorgnette du fusil», soupire de son côté Delphine Klopfenstein Broggini. La conseillère nationale (Verts/GE) n’est pas franchement surprise, mais s’étonne de cette obstination à ne pas considérer plus largement la question du loup. «Nous prenons cette problématique très au sérieux mais l’abattage devrait être la solution de dernier recours. Nous devons envisager l’enjeu du loup sous l’angle de la biodiversité, de l’espace qu’on octroie aux animaux sauvages, des corridors fauniques à créer et préserver pour éviter qu’ils ne soient confinés sur un territoire exigu et bien sûr des moyens de protection pour les éleveurs.»

«Il y avait un deal, regrette Delphine Klopfenstein Broggini. Et cela démontre malheureusement que le seul objectif est de recourir au coup de fusil.» L’élue écologiste plaide pour une solution «à la genevoise», qui a vu le Conseil d’État privilégier la création de corridors pour les cerfs plutôt que de les abattre.