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Du côté des partisans de l’initiative, on rétorque que l’étude fait fi du contexte général. «Nous devons diminuer de près du tiers notre consommation carnée selon les Accords de Paris et, de fait, réorienter l’agriculture, réagit Delphine Klopfenstein Broggini (Les Verts/GE). Pour des raisons climatiques, de santé mais aussi de bien-être animal.» Elle ne croit donc pas au spectre des pertes massives d’emplois. «L’initiative laisse vingt-cinq ans à l’agriculture pour s’adapter. Certains métiers vont disparaître, mais d’autres seront créés dans la production de végétaux protéinés, par exemple, ou en lien avec le climat.»