[Tribune de Genève – 9 août 2020] Le sort de ces animaux est au cœur du débat
«Cette révision pose trois problèmes, explique Delphine Klopfenstein-Broggini (Verts/GE). La loi autorise à abattre des animaux à titre préventif, c’est-à-dire avant qu’ils n’aient causé d’éventuels dommages. Ensuite, elle délègue les autorisations de tir aux Cantons, plus perméables aux groupes de pression locaux. Enfin elle laisse la possibilité au Conseil fédéral d’autoriser – sans consulter le peuple, ni le parlement – la régulation de nouvelles espèces protégées dans la loi.» Pour elle, c’est la porte ouverte à tous les abus.
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Pour ses partisans, c’est un texte qui vise à réguler les espèces afin qu’elles soient mieux acceptées; pour ses adversaires, il s’agit d’une autorisation d’abattre des animaux protégés. La révision de la loi sur la chasse, soumise au vote le 27 septembre, oppose deux camps irréconciliables. Si l’ordonnance publiée avant même le scrutin exclut notamment la régulation des lynx, castors, hérons et harles bièvres, cela ne suffit pas à calmer les opposants. Le peuple s’exprime en effet sur la loi et lors des débats parlementaires, ce sont précisément ces espèces et d’autres qui ont été clairement visées. Aujourd’hui, il règne donc une grosse confusion.
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