L’association de défense du vélo dans l’espace public, PRO VELO, salue la décision populaire rejetant le crédit de plusieurs milliards de francs destiné à de nouvelles autoroutes. La construction de nouvelles routes nationales aurait en effet aussi entraîné une augmentation du trafic sur le réseau routier subordonné. Avec le verdict des urnes, l’accent doit aussi être mis sur le développement rapide du réseau cyclable. Or les moyens financiers nécessaires manquent encore largement.

«Les cantons et les communes manquent souvent de ressources, tant en personnel que financières, pour mettre en œuvre la Loi fédérale sur les voies cyclables dans les délais impartis, souligne Delphine Klopfenstein Broggini. Pourtant, le vélo est plus utile à la société qu’il ne lui coûte.» C’est ce que montre la dernière étude sur les coûts externes du trafic selon laquelle la mobilité active rapporte de l’argent à la collectivité. La Confédération peut certes soutenir financièrement les infrastructures cyclables au sein des agglomérations. Mais les moyens à disposition ne sont pas suffisants. PRO VELO demande donc une adaptation des bases légales afin de combler cette lacune.