Malgré ce signal démocratique clair, le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC), sous la direction du conseiller fédéral Albert Rösti, semble ignorer cette volonté populaire en soutenant de nouveaux projets autoroutiers, comme en témoigne notamment le projet controversé à Berne évoqué dans la presse (Der Bund, 2 mai 2025).

En outre, le Conseil fédéral propose de définir les lignes directrices de la mobilité avec le concept « indépendant » Transport 2045, qui vise à établir une priorisation des projets de transports dont les résultats devraient être publiques cet automne. En poursuivant ces projets autoroutiers coûteux et contestés, il semble aller à l’encontre de ses propres objectifs.

Je prie donc le Conseil fédéral de répondre aux questions suivantes :

  1. Comment justifie-t-il le soutien à de nouveaux projets autoroutiers, alors même que la population suisse s’est clairement prononcée contre les paquets autoroutiers lors de la votation du 24 novembre 2024 ?
  2. Ne considère-t-il pas qu’une telle position affaiblit la légitimité de la démocratie directe ?
  3. Comment le Conseil fédéral justifie-t-il ces projets à la lumière du concept Transport 2045, alors que les résultats ne sont pas encore disponibles ?
  4. Le Conseil fédéral n’est-il pas en train d’outrepasser à la fois la volonté populaire et ses propres engagements stratégiques en matière de transport ?

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