La région concernée, située au pied du Mont-Blanc, joyaux de l’Europe, est régulièrement touchée par des pics de pollution, causé en partie par le trafic motorisé de la Vallée de l’Arve. Au lieu de déplacer le trafic, ce projet d’autoroute, comme toute nouvelle construction de route, fonctionnant en appel d’air, va générer plus de circulation dans toute la région y compris de l’autre côté de la frontière, en Suisse. Qui dit trafic motorisé en plus, dit décibels en plus. En effet le bruit routier, au-delà de la pollution qu’il occasionne, représente un vrai problème de santé publique. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) le classe parmi les principaux facteurs environnementaux contribuant à des maladies chroniques. L’exposition continue à des niveaux élevés de bruit entraîne des troubles cardiovasculaires, une hausse de la tension artérielle, ainsi que des perturbations du sommeil et une diminution générale de la qualité de vie.

Qu’en est-il des études et documents détaillés en lien avec les augmentations de bruit engendrées en Suisse par le projet d’autoroute du Chablais ? Ces compléments étaient attendus par le DETEC (dans sa réponse à la question 21.7029) et nécessaires pour vérifier si le projet de nouvelle autoroute respecte la législation suisse en matière de protection contre le bruit.

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