Au final, seule la gauche s’est opposée à la motion de de Quattro. Ses représentants n’ayant pas pris la parole au Conseil des États, il faut revenir au débat du National de ce printemps pour retrouver leurs arguments. «La motion est fondée sur un véritable fantasme politique, expliquait Delphine Klopfenstein Broggini (Les Verts/GE). Celui d’un prétendu tourisme médical parmi les requérants d’asile. Elle vise l’identification en amont des personnes qui solliciteraient l’asile uniquement pour bénéficier de soins. Or, cette demande est à la fois floue et inapplicable, voire dangereuse.» Elle y voyait même un «outil de stigmatisation». Mais pas de quoi convaincre la majorité.

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